Charlotte, coureuse de demi-fond, a testé le débardeur Youmiwi pour vous !

Aug 04, 20

Bonjour, moi c’est Charlotte, une coureuse de demi-fond, passionnée de sport !

Je suis également étudiante en textile sportif et stagiaire chez Youmiwi cet été, c’est la raison pour laquelle je suis ici à vous parler.

Comme un grand nombre de coureurs je pense, j’adore la nature.

Depuis un moment et particulièrement cette année passée à étudier le textile de sport et les dernières technologies développées pour « améliorer le confort à l’effort » je me questionne sur les vêtements techniques.

Est-ce qu’on a réellement besoin d’autant d’habits et d’accessoires faits en plastique pour faire du sport ?

Pourquoi presque aucune initiative n’est prise par les grandes marques pour tenter un retour vers les matières naturelles, alors que des dépenses énormes sont réalisées chaque année en R&D pour mettre au point telle nouveauté, qui fera gagner 1 gramme à un tee-shirt mais qui pollue énormément…

Et enfin, pourquoi cet argent n’est pas dépensé pour un développement des procédés de transformation des fibres naturelles en tissus et vêtements, afin que ces derniers soient aussi poussés que ceux liés aux matières plastiques ?

Bref, tout ça pour dire que j’ai voulu faire mon stage chez Youmiwi pour cette raison, parce qu’enfin j’ai eu la sensation que quelqu’un voulait faire parler les plantes, les laisser s’exprimer clairement et dévoiler leur potentiel. La fibre de chanvre a des propriétés qui lui sont propres, elle ne nécessite pas d’apprêt chimique pour les développer… alors autant utiliser ces qualités ! C’est en tout cas ce que Youmiwi défend avec ses produits.

J’ai donc été ravie de pouvoir tester, ces derniers jours, le débardeur de la gamme Femme. Je vais vous décrire ici mon ressenti petit à petit, de la découverte du produit à l’étape lavage.

Le premier contact avec le débardeur

Visuel

Alors déjà, c’est un plaisir de recevoir le débardeur avec une petite pochette de rangement. Les deux ensemble forme un petit paquet artisanal, ça fait se sentir bien et ça respire le naturel ! 

Ensuite, lorsqu’on voit le débardeur, c’est étonnant ! On ne dirait pas un vêtement de sport, mais plutôt un débardeur sobre, simple et chic, que vous pourriez mettre tous les jours, ou même lors d’une sortie (en ville).

Ça donne une impression de tee-shirt en lin, mais avec des mailles plus fines que ce à quoi on peut être habitué.

Toucher

Quand j’ai touché le fameux débardeur, là aussi j’ai été étonnée.

On dirait bien du lin, lorsqu’on touche le tissu, mais en plus fin, plus souple et peut-être un peu plus doux.

En fait c’est ça qui est impressionnant : la matière est vraiment douce ! Je n’ai pas pu m’empêcher de mettre le débardeur au contact de mes joues -ne me demandez pas pourquoi, mais je fais souvent ça pour voir si un tissu est aussi doux que ce que je ressens avec mes mains- et même conclusion : il est vraiment… doux ! 

Je ne sais pas si vous avez déjà passé des « disques en coton » sur votre visage -pour vous démaquiller par exemple-, mais là on obtient quasiment la même sensation. On ressent seulement quelques petites mailles en plus, qui nous chatouillent le visage.

Le débardeur porté!

J’aime bien toucher le débardeur mais… honnêtement je préfère courir !

Alors, ni une, ni deux, je l’enfile avant de chausser mes baskets pour une séance d’entrainement.

Il fait 37° dehors en ce moment, alors autant vous dire que le petit débardeur va être mis à rude épreuve ! Une fois habillée, je remarque quand-même quelque chose : c’est léger. Très léger même, c’est agréable. On n’est vraiment pas dérangé par le vêtement.

Visuel

Le débardeur est un peu transparent, mais rien de trop dérangeant puisque l’on met une brassière dessous. En plus, pour vous dire, j’avais une brassière grise et jaune en dessous, le jaune ne se repérait même pas. On notait le gris, mais je trouve que ça donne un côté féminin et vraiment pour les réticent(e)s, rien de choquant.

Concernant la taille, j’ai pris un S, je fais du 34 en haut habituellement et ça m’allait bien. Je pense qu’un S correspond également à un 36 (la taille habituelle d’un S). En fait le tissu est très souple et léger donc il s’adapte parfaitement à notre morphologie.

Toucher-Sensations sur la peau

Quand on met le débardeur, on ressent la même chose qu’au toucher mais avec une sensation supplémentaire : comme si la fibre était un mélange entre du naturel et du synthétique.

On a l’impression que le fil est imperméable et j’ai compris plus tard pourquoi.

Sinon, on ne sent presque pas la couture (qui est située au niveau de la colonne vertébrale, dans le dos) et c’est très appréciable, d’autant qu’il n’y a aucune autre couture. C’est peu commun, d’habitude les coutures sont sur les côtés, et les frottements coutures-bras peuvent être vite énervants.

Autre point, le débardeur étant très souple (pas élastique mais souple !), il s’adapte bien aux formes du corps : il suit les formes mais ne serre pas. Parce que j’en ai eu des tee-shirts qui collent au ventre et aux hanches et qui font se sentir mal à l’aise dans sa peau… mais je peux vous dire que ça n’est pas le cas de celui-ci.

Globalement, je me suis sentie assez féminine en mettant ce débardeur blanc. Bien adapté à ma taille, pas collant, agréable au contact de la peau… ce n’est vraiment pas pour faire de la publicité, mais je me suis réellement sentie bien dans ma peau grâce à ce vêtement.

Le débardeur en situation 

L’heure de la séance a sonné ! Les baskets sont lacées, la montre est réglée… C’est parti !

Pendant 10 minutes, rien de particulier à signaler. Comme dit plus haut, l’absence de coutures (et donc de frottements) sur les côtés est un pur plaisir.

On l’oublie ce débardeur finalement ! C’est peut-être ça qu’on attend d’un vêtement de sport : ne pas y penser durant l’effort. Puis, au bout de 10 minutes, chaleur oblige, je commence à évacuer la chaleur de mon corps… en transpirant.

Et là je constate que le débardeur n’absorbe pas directement la transpiration. Il le fait petit à petit. Cela évite un débardeur alourdi par la transpiration et désagréable par l’humidité qu’il contient et sa durée de séchage interminable. En absorbant l’humidité progressivement, le débardeur peut la rejeter au fur et à mesure, sans être complètement imbibé, ce qui fait qu’il sèche vite.

Autre chose : je ne ressens pas, en courant, la sensation d’être dans une serre, comme je le ressens souvent dans mes tee-shirts en polyester.

Le soleil tape, mais le tissu n’est pas réchauffé par les rayons du soleil (je trouvais ça étrange donc j’ai touché la surface du tissu à plusieurs reprises et effectivement, le tissu n’était pas chaud comme c’est le cas des tee-shirts en polyester), donc on n’a pas plus chaud avec le débardeur que sans et on n’a pas l’impression de « mariner » dans son vêtement, comme ça peut être le cas parfois : le débardeur est vraiment respirant et thermorégulateur.

En fait, - mais c’était surement un peu mental aussi, je l’avoue- je sentais que j’étais entourée d’un tissu « sain », pas mauvais pour ma peau et mon corps.

Fin de séance et lendemain

Séance finie, on rentre à la maison !

D’habitude, en arrivant chez moi après un entrainement, j’enlève mes vêtements trempés de sueur et je les jette dans la machine à laver.

Mais là, mon débardeur n’était pas si mouillé et surtout il ne sentait pas mauvais.

Il ne sentait rien en fait !

Donc je l’ai étendu sur un cintre, en me disant que je le remettrai demain si, après avoir complètement séché, aucune odeur n’était à déclarer…

Le lendemain, débardeur sec !

Et là, c’est le « top du top » : il ne sent vraiment rien, ce qui veut dire que je peux le remettre aujourd’hui et surtout… que je n’ai pas besoin de le nettoyer au bout d’une unique utilisation.

C’est le bonheur pour la coureuse que je suis ça (et pour notre petite planète aussi !), puisque la plupart de mes « machines hebdomadaires » sont intégralement constituées de vêtements de sport.

Pour tout vous dire, je n’ai lavé le débardeur qu’après 4 entrainements : le luxe !

Petite astuce pas trop compliquée pour que cela soit possible : il faut l’étendre directement sur un cintre en rentrant chez soi.

Conclusion

Véro disait vrai ! ;)

Non, sans blaguer, j’ai été vraiment bluffée, je pensais que c’était un peu surfait, mais c’est bien vrai : le débardeur correspond bien à tout ce qui est décrit : respirant, thermorégulateur, séchage rapide, antimicrobien (et donc non puant et économe en eau/lessive par la même occasion), doux au contact de la peau…

Je le remettrai sans hésiter et surtout je vais surement troquer une grande partie de mes tee-shirts en plastique contre des articles en chanvre !

Si, vous aussi, vous avez déjà testé les tshirts en chanvre Youmiwi, partagez votre expérience, ce serait génial !

 

Charlotte Roy, étudiante en textile sportif,

Sportive tout le temps (et cet été pour youmiwi ;-)