L’expert que j’ai rencontré, c’est pas n’importe qui.  Benoît César, ancien athlète de haut niveau, sélectionné 5 fois en équipe de France, piste et cross-country, est aussi un spécialiste de la course pour le plaisir.

Ca surprend, non ?

Un athlète de haut niveau passionné de course pour le plaisir ! Je vous en parlais dans mon article ‘courir pour le plaisir, ça existe !”

Ces coureurs-là, on n’en parle pas souvent. J’ai envie de vous les présenter.

Benoît César c’est un peu, en format un rien plus sec, le Philippe Etchebest de la course à pied.

Ben oui, il suffit de les entendre pour devenir passionné à son tour.

Le p'tit brownie chocolat d'Etchebest, qu'est-ce qu’il doit être …. Hum… gourmand! 

Etchebest est évidemment un chef cuisinier talentueux. C’est tout aussi évident, on n’en doute pas une seconde : il aura pris son pied en nous préparant ce p’tit brownie bien coulant. Mais pas que.

Il aime assurément les gens qui partagent la même passion que lui, il aime les faire grandir, les rendre plus forts. 

Et on devine que c’est justement parce qu’il a aimé le faire (et qu’il se délecte à l’avance de le déguster) qu’il le fait avec tant de talent.

Alors, quand on rencontre de belles personnalités comme ça, on les fait parler, on note vite, au passage, quelques recettes.

Avec Benoît César, c’est pareil. À l’écouter, on sent qu’il aime ce qu’il fait. C’est pour ça qu’il transmet aussi bien sa passion… Bah oui… il faut être convaincu pour être convaincant !

Voici les 4 astuces de Benoît César pour trouver et prendre du plaisir dans la course à pied mais surtout le garder longtemps, pas juste le temps d’une saison.

Dopant n°1 : la Nature

S’il ne devait y en avoir qu’un seul conseil, ce serait celui-ci, tellement toute sa philosophie de la course heureuse en découle. 

La nature est votre meilleure partenaire.

Mettez-vous en pause technologique et foncez dans la nature.

Courez en paix avec la nature.

Appréciez tout ce qu’il y a autour de vous, entendez les oiseaux, le bruit des animaux. Vous ne les voyez pas, c’est pas grave : le hibou est là pour vous encourager, la biche pour décélérer ou accélérer, selon votre humeur ou votre énergie.

Ressentez le vent, écoutez le bruissement des feuilles.

Prenez le rythme. Le tintement de vos pas sur les cailloux, les brindilles, les chemins boueux. 

L’orchestre est là, dans la nature.

Du coup, pas besoin d’écouteurs, tout est là, à  vos pieds.

La montre sophistiquée n’est pas le graal. Vous voulez progresser ? Un simple chrono et un timer sont suffisants.

Dans la même logique, Benoît nous encourage à courir sans lampe frontale, dans la nuit qui nous enveloppe.

Comment on fait ?

Eteignez tout, respirez, CONCENTREZ-VOUS. Utilisez votre environnement pour voir et avancer. (Il n’est pas fou notre coach. Ce conseil n’est à suivre que sur des chemins connus, sans racines traîtres.)

Une rupture avec la technologie nous rend plus clair-voyant … à essayer sans hésiter !

Savoir dire NON

Prenez le départ uniquement si vous en avez envie. Pas si c’est une obligation. Toute sortie doit être vécue comme une recherche de bien-être.

Si un entraînement est une obligation pour vous, changez-en ! Ça signifie qu’il ne vous convient pas. Ce n’est pas plus compliqué que ça!

Etre créatif

Trouvez des endroits que vous n’avez pas l’habitude de fréquenter.

C’est peut-être juste à côté de chez vous, vous pourriez être étonné. Soyez curieux.

Changez. Découvrez.

Savoir se mettre en pause

Faites des pauses, des coupures dans votre vie de coureur.  

Profitez de vos vacances pour faire de réelles pauses. Votre corps a besoin de se régénérer.

Sans ces moments de pause, vous n’allez pas progresser. Pire, croyez-moi, sans pause, c’est le dégoût assuré ou le début des blessures.

Surtout, ces pauses sont magiques. Quand vous rechausserez vos baskets, vous prendrez encore plus de plaisir.

4 suggestions, pleines de bon sens, assez faciles à mettre en application.

Même si je suis déjà addict au run par plaisir, depuis plus de 15 ans, j’ai trouvé avec Benoît de nouvelles pistes. J’ai commencé à les essayer. Ça marche !

Perso, c’est quand j’ai commencé à courir pour le plaisir que j’ai vraiment aimé courir.

À la fraîche, sans prise de tête, sans montre, sans objectif de chrono, en mettant consciemment un sourire sur mon visage, et en saluant toutes les personnes que je croise…*

Et vous, vous faites comment pour courir dans le plaisir ?

(*) et c’est encore mieux en portant des vêtements naturels dont on est fier et dans lesquels on se sent bien, comme les t shirts Youmiwi en chanvre.